Noémie Madar : « Certains font mine de découvrir le problème de l’islamo-gauchisme à la fac »

Organisé par SOS Racisme et l’Union des étudiants juifs de France, « Rire contre le racisme » a été diffusé le 16 mars dernier sur France 2. L’occasion de revenir avec la présidente de l’UEJF sur le sujet de l’islamo-gauchisme, qui agite en ce moment le monde universitaire. Pourquoi avez-vous relancé « Rire contre le racisme », après plusieurs années d’interruption ? Noémie Madar : C’est, en effet, un programme que nous avions créé au début des années 2000 avec SOS Racisme, en réaction à la violence de Dieudonné. Plusieurs éditions ont eu lieu ensuite, diffusées sur France 4 puis sur France 2. C’est un spectacle qui a permis de lancer de nombreux artistes tels que Kev Adams, Cyril Hanouna, Gad Abittan, Anthony Kavanah…. Il y a deux ans, Sacha Ghozlan, alors président de l’UEJF, et Dominique Sopo, président de SOS Racisme, ont eu la volonté de relancer ce programme pour promouvoir la liberté d’expression et montrer que l’on pouvait rire de tout. L’édition, qui devait être tournée pendant le premier confinement, a été reportée et n’a pu se réaliser que récemment, en présence d’un public de militants de nos deux associations. L’humour peut-il désamorcer les crispations identitaires ?N.M. : L’humour a une force de frappe importante. Dans une période où l’on entend beaucoup que l’« on ne peut plus rien dire », ce spectacle est aussi l’occasion de montrer que les humoristes osent encore et qu’ils peuvent le faire sans que ce soit offensant. L’humour relève aussi de la liberté d’expression.C’est un moyen de dédramatiser certains sujets et de porter certains combats comme l’antisémitisme, le racisme anti- ...

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