« Netanyahou met sa survie politique avant l’intérêt national »

Israël n’a jamais connu une telle instabilité politique depuis son indépendance et les causes de ces élections à répétition ne sont pas structurelles mais conjoncturelles : Benyamin Netanyahou n’a pas de majorité, il refuse de s’écarter, et il tient le pays en otage pour se maintenir au pouvoir coûte que coûte. Pour comprendre cette perte de majorité, il faut remonter aux élections de février 2009. Netanyahou revient alors au pouvoir après une traversée du désert qui aura duré dix ans. Le Likoud arrive en deuxième place derrière Kadima (27 et 28 sièges respectivement) mais parvient à former un gouvernement grâce au Parti travailliste alors dirigé par Ehud Barak, ainsi qu’aux partis orthodoxes qui refusent de soutenir Tzipi Livni (la chef du parti Kadima). La coalition est hétéroclite et contre-nature, mais Barak préfère être ministre de la Défense de « Bibi » que de « Tzipi ». Aux élections de janvier 2013, Kadima s’effondre (de 28 à 2 sièges), mais le Likoud également puisqu’il passe de 27 à 20 sièges. Netanyahou a formé une alliance avec Liberman pour être la plus grande liste après les élections (elle le sera avec les 11 sièges de Liberman), mais ce choix s’avère être une erreur stratégique pour deux raisons : 1) Il fait perdre de nombreux électeurs au Likoud ; Il fait de Liberman l’ennemi juré de Netanyahou car ce dernier n’honore pas son engagement d’intégrer Liberman au Likoud (les deux partis se sépareront en 201 ...

Vous devez être connecté(e)(s) pour accéder au contenu du journal

Je me connecte

Supplément du journal

Petites annonces

Votre annonce ici ? Ajouter mon annonce

Publicités

Bouton retour en haut de la page

Vous ne pouvez pas copier le contenu de cette page