Netanyahou dans la dernière ligne droite

La formation de la coalition se joue à la Knesset. Et cette ultime étape tourne à la guerre des nerfs. Les blocs les plus solides ont aussi leurs tensions intérieures. Plus on se rapproche de l'échéance et plus les partis alliés au Likoud donnent de la voix. Chacun tient à prouver qu'il a obtenu tout ce qu'il a promis à son électorat, et si possible dès l'investiture du gouvernement. C'est ce qui produit cette impression de bras de fer interminable et épuisant. Les trois partis religieux nationalistes et les deux partis orthodoxes ont pourtant donné leur accord sur leur participation à la nouvelle majorité parlementaire, mais ils veulent en tirer le maximum.Alors, jusqu'au bout, ils posent leurs conditions. La chaîne N12 a par exemple dévoilé celles qu'a fixées le parti Yaadout HaTorah. De l'interdiction de produire de l'électricité pendant le chabbat, jusqu'à la réduction de la mixité sur les plages, en passant par la mise en place d'expertises en droit hébraïque financées par l'État, le parti orthodoxe ashkénaze veut la fin du statu quo qui régissait les rapports entre l'État et la religion depuis 1948.« Personne ne touchera au statu quo. Point final ! », a assuré le député Li-koud Boaz Bismuth, affirmant que c'était la position constante de son patron et qu'il n'en varierait pas. Mais cette surenchère ne facilite pas la finalisation des tractations.Le président Herzog n'a donné que 10 jours supplémentaires à Benyamin Netanyahou pour former son gouvernement, alo ...

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