Nathalie Cohen : « Pour les Grecs, les Juifs sont un peuple de philosophes »

Actualité Juive : Comment une fille d’immigrés de Tunisie décide-t-elle de faire des études de latin et de grec ?Nathalie Cohen : Au départ, j’avais fait le choix des Grecs  et des Romains pour m’évader d’un antisémitisme qui me pesait à l’école. Finalement, j’ai réalisé que j’y retrouvais mon judaïsme en creux, car il avait été contemporain de ce monde antique et continue en permanence de s’entretenir avec lui. On parle des Grecs et d’Antiochus à Hanoucah, des Romains et de Titus à Tichabéav, et très souvent aussi dans le Talmud. De plus, il m’a semblé trouver des survivances du dialogue (ou de l’affrontement) judéo-romain dans les coutumes, traditions et rituels juifs que je voyais pratiquer par mes grands-parents exilés à Paris dans mon enfance : les kapparot de la veille de Kippour, me renvoyaient aux sacrifices pratiqués par les Gréco-Romains. Je me souviens aussi d’une cérémonie de printemps, céréalière, dans laquelle on touillait avec une clef dans ...

Vous devez être connecté(e)(s) pour accéder au contenu du journal

Je me connecte

Supplément du journal

Petites annonces

Votre annonce ici ? Ajouter mon annonce

Publicités

Bouton retour en haut de la page

Vous ne pouvez pas copier le contenu de cette page