Natan Sharansky : « Appelez-moi Natan »

Actualité Juive : Il y a juste trente ans, vous quittiez l’URSS. A quoi pensiez-vous à ce moment-là ?Natan Sharansky : A rien, sauf à ma femme Avital, que j’allais revoir après douze ans. J’avais juste peur de me réveiller d’un rêve. Tout a été très vite. On m’a sorti de prison le matin, mis dans un avion avec quatre membres du KGB et là, me voilà traversant ce pont qui me mène vers elle et vers la liberté.A.J. : En Allemagne un avion israélien vous attend pour vous amener en Israël où vous êtes accueilli en héros. Que ressentez-vous ?N.S. : Je suis ému mais pas impressionné. J’ai juste peur d’être séparé à nouveau d’Avital et veille à ne pas lâcher sa main. C’est elle qui me présente Shimon Pérès, Itshak Shamir ou Ariel Sharon. La seule chose que je demande est que tout le monde chante avec moi « Iné ma tov ouma naïm ».A.J.: Au tribunal, avant votre verdict, vous déclarez : « Je n’ai rien à dire à la cour mais à ma femme et aux Juifs, je dis, rendez-vous l’an prochain à Jérusalem ». Après douze ans vous voilà devant le Kotel. Quelles sont vos impressions ?NS : Un goût de Gan Eden, passer de la prison à Jérusalem en quelques heures, c’était incroyable. C’est d’ailleurs la photo d’un soldat de Tsahal priant devant le Kotel apr ...

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