Naomi : Une belle-mère force le destin

Si l’on adopte une vision chronologique, au début de la Meguila de Ruth, Naomi semble un personnage sans trop de relief. Suite à une famine survenue en terre d’Israël, elle suit son mari Elimelech dans le royaume de Moav. Puis, après le décès de ce dernier, ses deux fils épousent deux princesses locales sans que cela ne semble susciter une véritable opposition de sa part. Dix ans plus tard, les deux meurent à leur tour laissant leur mère « privée de ses deux enfants et de son mari » (Ruth 1-5). C’est alors qu’elle entend que la disette ne sévit plus dans son pays d’origine. Alors, et là seulement, elle décide d’y retourner. A priori seule puisqu’elle encourage ses deux belles-filles, Ruth et Orpah, à retourner dans leur famille.  Soit, comme le pensent une partie des commentateurs, par amour pour celles qui, selon Naomi, doivent refaire leurs vies. Soit, comme le disent d’autres, parce qu’elle a honte de revenir « au pays » avec deux étrangères.On sait que la première refuse et décide de partager le sort non seulement du peuple juif mais aussi de celle qu’elle aime tant. Les voici, donc, à Bethléem, où les anciennes connaissances de Naomi peinent à la reconnaitre tant les épreuves l’ont marquée. Toujours quasiment aussi passive, elle l ...

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