Naomi Ragen : « Dans ce livre, je parle du prix que l’artiste religieux doit payer »

Actualité Juive : Pointer les défauts d’un univers que vous connaissez parfaitement et que vous affectionnez, telle  est le fil conducteur que l’on retrouve dans chacun de vos romans.  Dans celui-ci toutefois, vous semblez porter un regard plus dur sur le milieu orthodoxe fermé. Votre regard aurait-il changé ?Naomi Ragen: Chaque histoire, comme chaque vie, a sa propre vérité. L'histoire que je raconte dans « Les soeurs Weiss » est une histoire somme toute courante du milieu ultra-orthodoxe. Celle de l’enfant qui interroge quant aux pratiques en vigueur dans son milieu et qui, semblant vouloir le réformer, s’en retrouve rejeté.Les Haredim eux-mêmes portent la critique dans leurs propres publications. Un article de la revue Mishpacha était consacré à ce sujet. J'espère que mon livre deviendra un récit de mise en garde à toutes ces familles et leur enseignera à traiter ces enfants avec amour. Quand j'ai commencé à écrire, je vivais une vie ultra-orthodoxe dans le milieu Haredi. Mais beaucoup de choses que j'ai vues de mes propres yeux ne correspondaient pas à ce que l’on m'avait enseigné de la vie religieuse. J'ai choisi de dire la vérité que j'ai vue. A.J.: Certaines des décisions majeures que doivent prendre les personnages de votre roman sont prises par le rabbin de la communauté. Les sentiments passent alors au second plan, y compris ceux des parents envers leurs enfants. Comment définiriez-vous les relations et les sentiments qui lient les parents aux enfants dans le milieu ultra-orthodoxe ?N.R. : Je ne suis pas ...

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