Moi, ancien Grand Rabbin de France: Joseph Sitruk et Gilles Bernheim livrent leurs souvenirs

Quand la solennité de l’Histoire rencontre la fonction, la responsabilité prend au corps. La charge de la mission est à la hauteur des défis qui s’annoncent, rendant le costume parfois difficile à porter. A moins que le moment soit signe d’évidence comme ce fut presque le cas pour Joseph Sitruk. Cette année 1987, après treize années comme grand rabbin de Marseille, Joseph Sitruk est sollicité par le président du Consistoire de l’époque Jean-Paul Elkann pour présider aux destinées du judaïsme français. « Le poste de grand rabbin de France ne faisait pas partie de mes projets. Quand on est venu me trouver à Marseille, j’étais parfaitement heureux sur les plans familiaux et communautaires. Je n’envisageais nullement une autre destination. Mais de la même manière que j’avais accepté Marseille après Strasbourg, j’ai pensé que le défi national était la suite logique de mon parcours rabbinique et je devais y aller ». Le grand rabbin endosse le costume « sans difficulté : diffuser les valeurs de la Torah et de la pratique religieuse a été l’objectif de ma vie. C’est une question de caractère et d’état d’esprit. J’ai toujours eu beaucoup de respect et d’amour pour tous les juifs. La fonction de grand rabbin de France était pour moi un sacerdoce mais j’y voyais be ...

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