Ministre sous surveillance

Un intellectuel qui se trompe peut-il faire un bon ministre ? Avec la nomination de Pap Ndiaye à la tête de l’Éducation nationale, il y a de quoi s’inquiéter, pas de quoi paniquer. La vigilance est de mise quand on reprend les positions idéologiques du nouveau ministre. Associé aux revendications souvent funestes du Cran, le Conseil représentatif des associations noires, Ndiaye a aussi participé à l’importation en France d’une vision américaine de l’identité. Son brillant parcours universitaire national, modèle de méritocratie républicaine, s’est trouvé distordu par ses études aux États-Unis, pays des réunions non mixtes et du communautarisme revendiqué. Se penser comme noir avant de se considérer comme citoyen, c’est être assigné à son appartenance raciale. Prôner cette identification, et ainsi tourner le dos à l’universalisme, serait une faute grave si le ministre l’exprimait ès-quali ...

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