Mikael Journo : Ce n’est pas moi ,c’est l’autre !

Quotidiennement nous sommes confrontés à des situations de déni . Un enfant commet une bêtise, nie l'avoir commise en prétextant qu'il n'était pas présent et que ce n'est pas lui . Il inventera  toutes les raisons possibles et imaginables pour ne pas assumer ce que d'autres l'auront vu faire . Reconnaître sa faute est parfois bien difficile même si celle-ci est véniel .Suite au décès de l'un des membres d'un couple, le conjoint refuse sa disparition et vit comme si l'autre était     toujours vivant.Ainsi, il peut lui préparer son petit-déjeuner, faire des repas pour deux, etc.Ce type de situation, parfois pathologique, constitue un refus de percevoir la réalité, cette dernière devient insupportable à vivre.Une autre face du déni de la réalité c'est celle qui nie la souffrance de ceux qui ont été des victimes et leur conteste leur histoire personnelle ou collective, leur vécu, leur souffrance et leur statut.Cette démarche cruelle, inhumaine et honteuse que l'on retrouve dans le cadre des génocides concerne des individus que la haine pousse à chercher dans la vérité des points de détails erronés qu’ils utilisent pour remettre en cause des faits historiques avérés.Ce type d'imposteurs ajoutent au malheur des victimes, la violence de ne pas reconnaître ce qu'ils ont subi.Ces situations de faussaires de l'histoi ...

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