Mikaël Guedj : « Les policiers considèrent qu’ils n’étaient pas assez armés pour faire face aux Kouachi »

L’émission a connu un beau succès d’audience lors de sa diffusion (1,9 million de téléspectateurs). Comment expliquez-vous cette réussite ?M. G. : Le travail d’enquête a semble-t-il été apprécié. L’originalité de la narration et de la réalisation a également compté. C’était le pari de la société de production, Brainworks : une ambition forte sur le fond comme sur la forme. J’ajouterais enfin le jour de diffusion, puisque nous avons été les premiers à avoir été diffusés dans cette semaine riche en programmes sur les attentats de janvier. Nous avons essayé d’installer un concept, une identité : comment raconter ce qui s’est passé ? Il s’agissait de comprendre comment la machine de l’Etat a fonctionné, sans faire de procès ni tomber dans l’hagiographie.Est-ce que ces chiffres confirment également la persistance d’une forte demande sociale pour les affaires liées au terrorisme ? M.G. : Un an après, les gens sont encore demandeurs d’informations, de compréhension. Notre angle, orienté sur les hommes de l’ombre de l’Etat, a pour vocation d’apporter un éclairage nouveau, à la fois pédagogique et exigeant.On a beaucoup commenté sur les réseaux sociaux l’originalité du programme avec une réalisation qui s’éloigne des codes du genre en France. En tant que journaliste, comment s’assurer que l’on demeure dans le registre de l’information ? M. G. : Notre équipe a été vigilante à cette question. On fait de l’information, pas du cinéma ou une série. Si la forme tire vers les codes de la fiction, le commentaire se veut clinique, factuel. Il ne cherche pas l’effet, l’émotion gratuite. C’est  grâce à cela qu’on tient les deux bouts, à savoi ...

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