Miguel Gabis : « Ma vie a changé le jour où je suis devenu chomer chabbat »

Actualité Juive : Parlez nous de votre prochain spectacle « Un tango por Dos » ?Miguel Gabis : Ce nouveau spectacle est la suite d’« Une étoile pour Astor » que j’avais réalisé il y a quelque temps et qui nous plonge dans l’univers  d’Astor Piazolla, bandonéoniste et compositeur argentin. C’est en quelque sorte la 3ème partie de ce spectacle. « Un tango por dos » est né sur une idée d’Alain Knafo, directeur du centre d’Art et de Culture, qui m’a poussé à la réalisation de cette création. Elle est plus intime que les autres. Elle raconte au travers de différentes petites histoires courtes le destin lié ou non d’un homme et d’une femme. Chacune de mes créations me demande beaucoup de travail d’investigation, je peux m’inspirer aussi bien de la vie passionnante d’artistes, que d’un film, ou encore de ma vie et de mes  croyances. J’instille dans mes spectacles toujours beaucoup de spiritualité qu’elle soit visible ou non.En l’occurrence, pour ce spectacle l’inspiration m’est venue du film « Histoires de New York » avec plusieurs petits films réalisés entre autres par Woody Allen  ou encore Martin Scorsese. La danse a besoin de musique pour exister, c’est la raison pour laquelle je m’accompagne d’excellents musiciens argentins de renom tels que Martin Sued et bien d’autres encore. Mes partenaires je les choisis avec cœur et sans prise de tête, je dois avoir le feeling.A.J.: Pouvez-vous situer votre parcours, un « jeune juif argentin » qui se prédestine à la danse ?M.G : Je suis né en 1963 à Buenos Aires dans une famille juive imprégnée de culture argentine. La danse m’a toujours attiré mais j’ai commencé très tard, à 17 ans. J’étais certain de suivre la voie que j’avais toujours désirée, mais je savais également que j’allais rencontrer des obstacles. Au départ, je me suis lancé dans le théâtre amateur puis professionnel, mais j’ai constaté qu’avec le théâtre on ne pouvait pas voyager à cause de la langue, alors qu’avec la danse tout était possible. En Argentine, il ...

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