Michel Hazanavicius démonte Philippe Lioret sur le rôle d’Israël dans la crise des migrants
« Je ne suis qu’un cinéaste, a déclaré Philippe Lioret au micro de Léa Salamé. Je n’ai rien à dire de ça. » Reconnu pour le succès de son film « Welcome » en 2009 qui évoquait notamment la noyade d’un enfant migrant cherchant rejoindre la Grande-Bretagne, le réalisateur s’est livré à une analyse de la crise des migrants qui, entre identité française, identité arabe et culpabilisation de l’Occident, a de quoi laisser pantois. « J’ai un truc en tête depuis un moment. Où sont les responsabilités de tout ça si on remonte un peu dans le temps ? Je me dis que : la guerre des six jours, par exemple, est-ce que ça n’a pas été le début d’un truc sur l’identité arabe ? » En somme, Philippe Lioret voit la Guerre des Six Jours comme colonisatrice, alors que les menaces égyptiennes de Nasser et les agressions jordaniennes mettaient en péril l’Etat juif. Lecture erronée qui plaque rétrospectivement une idéologie internationaliste sur une guerre défensive. Sans rentrer sur la factualité incertaine des propos de Philippe Lioret, c’est un de ses confrères, Michel Hazanavicius, qui en a dénoncé sur Facebook l’absurdité. Avec verve, et un sens de l’ironie et de l’absurde qui fleure bon la duologie « OSS 117 », Michel Hazanavicius a critiqué le simplisme de la « thèse » de Philippe Lioret et en a poussé les arguments à leur paroxysme :« Il me semble que tu aurais pu aller un peu plus loin. Tu aurais du dire qu ...
