Michel Gurfinkiel : « Pour l’instant, aucune comparaison avec le terrorisme palestinien de 2002 »

Actualité Juive : Quelle analyse faites-vous de la situation sécuritaire en Israël, deux mois après le début de la dernière vague de violence palestinienne ? Michel Gurfinkiel : Les Israéliens sont confrontés de manière permanente à des attaques analogues à celles que la France a subies le 13 novembre. Ils ont donc réfléchi depuis longtemps aux moyens de se protéger contre ce type de guerre, et su mettre en place des structures relativement efficaces, que chacun, en France, ne peut que donner en exemple depuis le mois dernier. Afin de contrôler en amont la circulation éventuelle de terroristes venus des Territoires palestiniens ou de pays voisins, les Israéliens ont commencé par ériger des barrières de sécurité. Vous savez à quelles critiques elles ont donné lieu et les comparaisons qu’elles ont suscitées, tantôt avec le mur de Berlin, tantôt avec l’apartheid sud-africain. Mais quand la France suspend les accords de Schengen et rétablit le contrôle frontalier, elle fait exactement la même chose, à son niveau et à son échelle. Dans la même logique, les Israéliens ont multiplié les contrôles systématiques dans les lieux publics, tels que centres commerciaux, aéroports, gares routières, axes routiers, bâtiments administratifs, etc. Ils se sont ensuite dotés de moyens d’intervention ultra-rapide en cas d’agressions : surveillance par drones, déploiement d’unités mobiles comme les gardes-frontières (« Mishmar Hagvoul » ...

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