Mémoire de la Shoah. Une empreinte à vie

Ce n’est pas facile d’être enfant ou petit-enfant de déportés. Le vide que la Shoah a fait autour d’eux fait partie de notre enfance, de notre éducation, de notre quotidien.Les non-dits sont ancrés dans la mémoire de nos cellules et ont marqué notre enfance, notre jeunesse. Ils ne nous ont rien dit, parfois rien transmis, mais on a tout entendu, tout ressenti et tout compris. On a du mal à aimer, on n’a pas le droit de se plaindre, on est dur avec nous-même et les autres et le respect est notre principale religion.Nous devions réussir pour les remercier d’être en vie et d’avoir continué d’être après l’enfer.Ils parlaient yiddish, on n'a pas cherché à les comprendre, on ne devait pas dire que nous étions juifs, mais en fait c'est quoi être juif ? On ne savait pas, on ne connaissait rien...On était assimilé et avons hérité de leurs angoisses et rejeté nos origines comme ils ...

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