Mehoubarim, le programme qui manquait
En 2016, deux jeunes se disputent pour une histoire de haschich, à Jérusalem, dans le quartier d’Ar Homa. Le conflit enfle entre bandes rivales, un adolescent français est sauvagement tué. L’électrochoc, violent dans la communauté francophone, entraîne une prise de conscience… «Les jeunes Français, ici, sont confrontés à un certain nombre de défis complexes : l’école cesse à 13h30, à une heure où leurs parents travaillent encore souvent. Ils sont livrés à eux-mêmes, bénéficiant d’une liberté toute nouvelle, mais ils subissent aussi dans le même temps un décalage grandissant avec des parents dépassés. La chute peut être rapide », analyse Amos Heller, nommé responsable de Mehoubarim, le programme lancé par le ministre de l’Éducation Naftali Bennett et Qualita en 2018 pour occuper ces adolescents l’après-midi.« Le ministère a compris qu’un projet destiné aux jeunes francophones après l’école était indispensable pou ...