Médecin trop humain

Un professeur avait noté : « Sacks ira loin s’il cesse d’aller trop loin ». Le titre de cette autobiographie, dont la traduction se devait d’être au plus près de l’original anglais (On the move), lui renvoie l’écho malicieux qui sied à l’homme qui se raconte avec humour à plus de quatre-vingts ans. Oliver Sacks est allé loin et vite selon que, de cuir vêtu, il sillonnait le bitume à moto, s’enfuyait sur une jambe quand l’autre venait d’être fauchée par un taureau en Norvège, était à deux doigts d’être fracassé par une vague déferlante, pliait sous la fonte qui lui valut un prix d’haltérophilie en Californie ou expérimentait des drogues dont il eut b ...

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