Marianne James
Actualité Juive: C’est la deuxième fois que vous présentez ensemble le concours Eurovision, qu’en pensiez-vous avant de le présenter ?Stéphane Bern : J’ai toujours aimé l’Eurovision et je l’avais présenté une fois précédente avec Cyril Hanouna. J’étais donc déjà l’année dernière au fait de ce qu’était la présentation de ce concours. J’ai toujours été un très bon client de l’Eurovision. Je l’ai toujours regardé et quand on m’a proposé de le commenter et en particulier avec Marianne - même si j’avais déjà adoré le faire avec Cyril à Oslo -, j’en étais ravi. Quand on est arrivé à Vienne l’année dernière, c’est comme si on avait pris une gifle parce que le concours n’avait plus cette connotation folklorique mais était devenu un grand show pop incroyable !Marianne James : J’aime l’Eurovision d’aujourd’hui mais j’aime aussi l’Eurovision d’hier. J’étais une enfant qui avait le droit de regarder la télévision avec ses grands-parents en Ardèche. Elle était en noir et blanc puis en couleurs et je trouvais qu’on était plus au jus de la longueur des brushings, de la tonne de laque dans les cheveux, de la longueur de la frange, des bottes à franges, des chorégraphies les plus incroyables… Je dirais que l’Eurovision est un concours avec des chansons traditionnelles plus que folkloriques. Je suis nostalgique de quand Israël chantait en hébreu, le Portugal en portugais et la France en français. A.J.: Comment le concours a-t-il évolué ?M.J. : Cette année, nous avons envie de gagner mais nous sommes comme le roseau, nous plions mais nous ne rompons pas. La chanson d’Amir est en français, le couplet en anglais et du coup, elle se chante dans toute l’Europe. J’ai très envie pour une fois de lâcher la queue du classement pour retrouver la tête.S.B. : L’Eurovision a toujours été malgré l’image un peu vieillotte qu’elle peut donner un espace de liberté pour beaucou ...
