Marc Knobel : Les discours de haine islamistes sur le Net depuis 2012

Le lundi 19 mars 2012, à l’heure où les élèves de l’école juive Ozar Hatorah de Toulouse s’apprêtent à entrer en cours, un homme gare son scooter et garde son casque. Il s’avance d’un pas tranquille, sort une arme et ouvre le feu sur un groupe de personnes massées devant l’établissement. Un professeur de religion, Jonathan Sandler est atteint au ventre. Il s’écroule aux pieds de son fils Arieh, cinq ans, mortellement touché. Il ouvre le feu à nouveau. La fille du directeur de l’école, Myriam Monsonego, sept ans, tente de s’échapper. Elle ne fait que quelques foulées, avant d’être atteinte d’une balle dans le dos. Le tueur tire alors sur le petit Gabriel Sandler, quatre ans. Puis il revient vers Myriam, l’empoigne par les cheveux et l’achève d’une balle, avant de prendre la fuite. Un autre adolescent est grièvement blessé. C’est l’horreur, le désespoir, l’hébétude mais aussi la colère.Alexandre Ferret, dans Le Point (26 mars 2012) avait remarqué qu’avec les tueries de Toulouse et de Montauban, Internet avait trouvé sa nouvelle effigie. Le terroriste bénéficiait d’une cote de popularité post mortem impressionnante sur le Web. Cette popularité se mesure en clics, en « likes ». En recherchant son nom, sur Google, le moteur de recherche proposait pas moins de 188 millions de résultats (mars 2012) et le « tueur au scooter » apparaissait en seconde position des suggestions en mars 2012. Juste après Mohamed Ali ! Sur Wikipédia, le terroriste avait droit à une biographie digne des plus grandes stars du rock. On pouvait y découvrir quantité d’info ...

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