Maitre Muriel Ouaknine-Melki : « Nous porterons le combat jusqu’au bout et nous ne lâcherons rien »

Actualité Juive: L’arrêt rendu le 19 décembre est truffé d'incohérences et suscite l'incompréhension générale. Comment a-t-on pu en arriver à une telle décision ?Me Ouaknine Melki: Cet arrêt est finalement la suite logique d’une affaire qui a démarré avec une première incompréhension, à savoir l’inertie de la police qui était présente sur les lieux du crime au moment où Sarah Halimi était encore en vie, et qui n’est intervenue qu’une fois le crime accompli.Cet arrêt est la suite logique d’une instruction totalement irrationnelle qui a été menée en dépit du bon sens, et uniquement à décharge par la juge d’instruction.Toutes les demandes d’actes d’investigation des parties civiles ont été refusées : la reconstitution, la circonstance aggravante d’acte de torture et de barbarie, la préméditation, les investigations sur le téléphone portable de l’assassin, les investigations à la mosquée salafiste qu’il fréquentait…Cet arrêt est enfin la suite logique d’un désaccord extraordinaire entre le Procureur de la République qui souhaitait le renvoi de Kobili Traoré devant une cour d’assises le jugeant suffisamment responsable, et le Parquet Général qui s’y est opposé farouchement et a requis l’irresponsabilité pénale.A.J.: Kobili Traoré avait déjà dans le passé été condamné une vingtaine de fois pour usage de stupéfiants et violence. Comment la cour a-t-elle pu considérer qu’il ne connaissait pas les effets possibles du cannabis sur son psychisme ?M. O. M. : En effet, la cour a considéré que malgré toutes ces condamnations, dont la plupart en rapport avec la cession de stupéfiants, Kobili Traoré ne pouvait pas savoir à ...

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