Main basse sur l’Unesco
La diplomatie institutionnelle n'a jamais été un long fleuve tranquille. Déjà du temps de la guerre froide, l'Onu et ses satellites étaient le théâtre de la lutte larvée que se livraient les Etats-Unis et l'Union Soviétique. Mais depuis les années 90 et la disparition du monde bipolaire, ce sont d'autres forces qui sont à l'œuvre, celles d'acteurs qui refusent les valeurs universalistes que les organisations internationales sont censées promouvoir et protéger. On se souvient du sommet de Durban en 2001, alors que les kamikazes d'Al Qaeda venaient de frapper les Etats-Unis et de l'irruption de l'alter mondialisme sur la scène internationale. Sous couvert de défense des particularismes régionaux ou culturels, c'était tout l'édifice onusien qui était ébranlé, pour y faire entrer l'islamisme ...