« L’opposition de droite et de gauche paraît incroyablement empotée »

Actualité juive inaugure avec Ilan Greilsammer et Emmanuel Navon une série de bloc-notes de campagne jusqu'aux élections du 23 mars. J’appartiens à ce que l’on a l’habitude d’appeler la gauche israélienne, le « camp de la paix » et j’avoue que je serais ravi et comblé de voir Benyamin Netanyahou quitter définitivement son poste de Premier ministre. Je ne nourris aucune animosité personnelle à l’égard de cet homme, mais de fortes raisons militent pour son départ à la retraite. D’abord et surtout, le fait qu’il est sous le coup de trois chefs d’accusation très graves pour corruption et malversations. Je suis de ceux qui pensent que l’État d’Israël, comme État juif, doit avoir un chef de gouvernement d’une moralité irréprochable, à l’image d’un Menahem Begin ou d’un Yitshak Rabin. Ensuite, Netanyahou a été élu Premier ministre pour la première fois en 1996 après l’assassinat de Rabin, et je ne pense pas qu’il soit bon qu’un homme d’État reste aussi longtemps aux affaires. Si le président américain est limité à huit ans de pouvoir et le président français à 10 ans maximum, cela devrait aussi s’appliquer à Israël car un pouvoir trop long est presque forcément source d’érosion, de déclin et de corruption. Enfin, même si le Premier ministre s’est distingué dans l’arrivée massive des vaccins anti-Covid, moyennant, rappelons-le, la fourniture des données personnelles des Israéliens à la société Pfizer, il reste que sa gestion de la crise sanitaire et économique a ...

Vous devez être connecté(e)(s) pour accéder au contenu du journal

Je me connecte

Supplément du journal

Petites annonces

Votre annonce ici ? Ajouter mon annonce

Publicités

Bouton retour en haut de la page

Vous ne pouvez pas copier le contenu de cette page