L’Irak, épicentre de l’affrontement américano-iranien

Alors que Téhéran redoute une ultime frappe de Donald Trump, les milices chiites irakiennes ont appelé à la vengeance, un an après la mort du général Qassem Soleimani. C’était il y a un an et la République islamique n’a pas oublié. Le 3 janvier 2020, à la surprise générale, y compris de son état-major qui lui avait soumis l’option parmi d’autres, Donald Trump donnait l’ordre d’éliminer à Bagdad le chef de la force d’élite Al-Quds des Gardiens de la révolution, le général Qassem Soleimani. Celui que le New Yorker avait surnommé « The Shadow Commander » (« le commandant de l’ombre ») figurait comme l’architecte de la stratégie d’influence - et de déstabilisation - de l’Iran au Moyen-Orient, du Liban au Yémen. Par une frappe de drone qui pulvérisait les véhicules de Soleimani et de son préposé en Irak, le commandant des Unités de mobilisation populaire (Hachd al-Chaabi), Abou Mehdi al-Mouhandis, Donald Trump restaurait en partie une dissuasion américaine fragilisée par les années Obama. « Agents provocateurs israéliens »Douze mois plus tard, le régime islamique continue de crier vengeance, mais dans les faits, il redoute surtout une dernière « surprise » de Donald Trump, à quelques jours de l’intronisation de Joe Biden. Favorable à une reprise des négociations sur le nucléaire iranien, le président élu démocrate s’installera à la Maison-Blanche, le 20 janvier prochain, et jusqu’à cette échéance, c’est l’incertitude qui règnera en maître. L’hypothèse d’une ultime attaque américaine, dont le ministre iranien d ...

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