Lionel Stoléru, la disparition d’un homme-orchestre

Il a composé la partition de sa vie sans jamais renoncer à ses convictions, en suivant toujours les notes de sa musique personnelle. En 1969, quand Valery Giscard d’Estaing, ministre des Finances, lui demande de venir le rejoindre dans son cabinet un samedi, il lui dit « Monsieur, je suis juif, je ne travaille pas le samedi, mais je suis disponible le soir et le dimanche ». Lionel Stoléru était ainsi. « Tout est une affaire de priorité personnelle. Je ne suis pas un juif orthodoxe, mais j’ai toujours tenu à affirmer mes convictions personnelles et mon judaïsme », nous avait-il confié il y a plusieurs années. C’est à Douai que le fils d’Elie Stoléru et Fernande Blum, né à Nantes en 1937, a commencé sa carrière politique. Après de brillantes études à Polytechnique, à l’Ecole des Mines de Paris et à Stanford aux Etats-Unis où il décroche un doctorat en économie, Lionel Stoléru devient secrétaire d’Etat dans le gouvernement Chirac sous Giscard d’Estaing et celui de Michel Rocard sous François Mitterrand. Spécialiste des questions économiques et industrielles, le centriste conseille et publie beaucoup, en particulier sur la pauvreté et la réduction des iné ...

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