L’inquiétude des vendeurs de textile

Avec des stocks énormes qui risquent de leur rester sur les bras et la perspective de devoir, au mieux, les liquider, les commerçants du textile et de la chaussure craignent pour leur avenir. La fin d’une époque, peut-être, pour ceux qui tenaient des affaires familiales… Si la crise sanitaire liée à l’épidémie pose des difficultés à l’ensemble de la société, elle touche de manière plus éprouvante des secteurs dont l’activité se réduisait déjà avant comme peau de chagrin. Parmi eux, celui du textile, de l’habillement et de la chaussure. Un domaine que d’aucuns qualifient encore de « shmattes », chiffons en yiddish. Après la guerre, de nombreuses familles juives arrivées d’Europe de l’Est en France avaient repris cette activité souvent familiale, où le petit commerce de vêtements se transmettait de génération en génération. Émile Wakselman, qui tient le magasin de chaussures Mephisto, de l’avenue du Général-Leclerc dans le XIVe arrondissement de Paris, le plus grand magasin de la marque du monde, est ainsi le dernier de sa famille à travailler dans la chaussure. En Pologne, ses aïeux les fabriquaient. Son père, arrivé en 1953 en France, s’est, quant à lui, lancé ...

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