Liban : les législatives, l’autre priorité du Hezbollah

Le Hezbollah recherche-t-il un affrontement à court terme avec l’Etat hébreu ? L’absence de réaction militaire de l’organisation chiite lors des accrochages du 10 février entre Israël, l’Iran et la Syrie livre une première réponse négative à la question. En se contentant d’un message se félicitant du «début d’une nouvelle ère stratégique », le mouvement d’Hassan Nasrallah a clairement affiché son échelle actuelle des priorités. La consolidation du régime de Bachar El Assad en Syrie constitue toujours un objectif stratégique et le massacre en cours à la Ghouta orientale, où le Hezbollah intervient au sol au côté de milices pro-iraniennes venues d’Irak, d’Afghanistan et du Pakistan, avec l’appui de l’aviation russe, en apporte un témoignage sanglant. Mardi, la trêve votée par le Conseil de Sécurité et exécutée partiellement sous le contrôle russe démontrait la fragilité de ce processus de désescalade.   Mais c’est un autre processus, électoral celui-là, qui concentre de manière ascendante l’esprit des décideurs du Hezbollah. Dans deux mois, le 6 mai précisément, des élections législatives seront organisées au Liban, une première depuis 2009. Huit années secouées de crises politiques et qui ont confirmé une réalité sociopolitique incontestable : le Hezbollah est désormais un acteur incontournable au Liban. L’adoption du mode de scrutin proportionnel par une nouvelle loi électorale ratifiée en juin dernier, répondait ainsi à une vieille revendication du mouvement chiite. Un atout suffisan ...

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