L’heure au recueillement
Déférence, solennité, dignité et émotion étaient bel et bien présentes lors de cette cérémonie organisée en un temps record, pour rendre hommage à Elie Wiesel, qui avait accepté de parrainer et de prêter son illustre nom à l’Institut Universitaire d'Etudes Juives éponyme.En maître de cérémonie, son directeur, Raphy Marciano, a lancé la diffusion d’un court film d’extraits de messages donnant la parole au penseur. Le survivant précisait qu’après Auschwitz, il avait gardé la foi car disait-il : « Je ne peux pas être le dernier d’une foi qui remonte jusqu’à Rachi ». Et de rappeler : « Mon père est mort avec la foi ». Dans un autre témoignage, Elie Wiesel insistait sur son rôle de témoin à tenir.Après avoir respecté une minute de silence, la maire de Paris, Anne Hidalgo, a rappelé avoir rencontré, encore il y a peu, « une des plus grandes voix de notre temps ». En quelques phrases, l’édile a résumé le parcours et le retour douloureux à la vie, notamment dans la capitale française, de ce « conteur magnifique et intellectuel d’exception, engagé dans tous les enjeux contemporains ».Puis ce fut le témoignage poignant d’Izio Rozenman, président de l’Association pour un ju ...