LFI prise au mot

Une pluie de lames de rasoir s’abat sur Élisabeth Borne du haut de la tribune de l’Assemblée nationale : répliquant au discours de politique générale de la Première ministre, Mathilde Panot, présidente du groupe La France insoumise, croit que la qualité d’une diatribe était indexée sur sa virulence, et que l’éloquence se pesait au kilo de mots. L’un d’eux, au milieu de la rafale, vaut néanmoins une vive polémique à l’oratrice : quand elle qualifie Élisabeth Borne de « rescapée ». Quelques minutes plus tôt, la cheffe du gouvernement a rappelé qu’elle était la fille d’un déporté « jamais vraiment revenu des camps » - son père s’est suicidé quand elle avait 11 ans.Un procès protéiforme se tient de suite : est-ce indélicatesse, cruauté ou relent d’antisémitisme ? Est-ce plus bête que méchant, ou bien un venimeux mélange des deux, comme l’extrême gauche sait en distiller ? Le chapeau d’infamie ...

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