L’exil et la liberté de nos jours

Nous lirons, ces prochains Chabbath, les sections de la Torah relatant notre premier exil, les difficultés et souffrances endurées par notre peuple en Egypte, puis sa délivrance. Tentons de nous en inspirer en en tirant les enseignements qui s’imposent aujourd’hui. L’exil n’a débuté qu’après la mort de Ya‘aqov, car il n’était aucunement ressenti aussi longtemps que notre patriarche vivait en Egypte, comme l’explique Rachi sur Beréchith 47, 28 : « Ya‘aqov vécut dans le pays d’Egypte dix-sept ans » :  « Pourquoi ce récit est-il “fermé” [non séparé du précédent par un alinéa] ? Car avec la mort de Ya‘aqov, se sont “fermés” les yeux et les cœurs d’Israël, sous l’effet des souffrances de l’esclavage, parce qu’ils ont alors commencé d’être asservis. »  L’exil s’est instauré dès lors que nous avons été asservis aux Egyptiens. Or, comme nous le déclarons le soir du sédèr : « Si le Saint béni soit-Il n’avait pas fait sortir nos ancêtres de là-bas, nous-mêmes, nos enfants et petits-enfants serions encore asservis à Pharaon. » Cela parce qu’un esclave « dans l’âme » n’est pas maître de sa personne, et que si, pour une raison ou une autre, ...

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