Les tribulations du KKL

Le KKL est fondé en 1901, bien avant donc la création de l’Etat d’Israël. En effet, le cinquième congrès sioniste, réuni à Bâle, valide ainsi la proposition du professeur Tzvi Herman Shapira qui consiste à acheter des terres de l’espéré futur Etat juif. Il s’agit d’une politique essentielle du projet sioniste : en devenant propriétaire, le KKL peut favoriser l’immigration et progressivement installer un rapport de force démographique avec les Arabes qui se trouvent déjà sur place. L’institution aide d’ailleurs directement à l’installation des premiers pionniers sionistes. D’après Mal Salberg, le KKL possédait même 12,5 % des terres de la Palestine (sur lesquelles vivent aujourd’hui 80 % des Israéliens) juste avant la création de l’Etat d’Israël en 1948. Cela correspond à 100 000 hectares et cinq millions d’arbres plantés. Ces acquisitions sont alors en grande partie financées par les dons des Juifs de la diaspora par l’intermédiaire du « tronc bleu » et des timbres du KKL. En seulement un an, au tout début du 20e siècle, ce sont plus d’un million de ...

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