Les organisateurs de la marche PAS silencieux pour Sarah Halimi : « Nous allons faire du bruit pour Sarah Halimi »

Eddy, vous êtes à l’origine de la marche de dimanche à Paris. Comment cette idée est-elle née ?Eddy Suissa : C’était dans la nuit du 20 décembre. Je n’arrêtais pas de penser à cette décision de justice totalement folle et incompréhensible qui avait été capable de déresponsabiliser pénalement un criminel. J’ai écrit sur Facebook ces trois lignes : « L’immense marche pas silencieuse pour Sarah Halimi. Juifs et non-juifs, nous devons l’organiser. Relayez-moi ». Je n’avais rien calculé, c’était un cri de colère et le post s’est enflammé. Il a été partagé 10 000 fois et à la suite de ça, j’ai crée une page dédiée sur pour organiser l’événement. On a rapidement été submergés, si bien que quelques personnes nous ont rejoint pour la logistique. Ensuite on s’est réuni avec Jonathan qui prévoyait aussi de faire quelque chose avec les motards. On s’est dits qu’ensemble, on serait plus forts et qu’on ferait plus de bruit pour Sarah Halimi.  Jonathan Behar : J’avais en effet le projet de faire un run avec mon groupe de motards « Roots26 » qui en avait déjà fait pour Sarah Halimi. Quand j’ai vu le groupe monté par Eddy et la marche qui s’organisait le 5 janvier, j’ai pensé qu’il fallait s’unir pour frapper un grand coup ensemble. Comme a dit Eddy, le sentiment d’injustice et de colère est trop fort. Il faut arrêter de faire passer des criminels pour des irresponsables : à un moment, il faut dire non et punir sinon on ouvre des brèches dangereuses pour tout le monde. « Pour tout le monde », vous insistez beaucoup là-dessus tous les deux : la marche doit mobiliser tous les ...

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