Les non-dits du boycott

Si on les écoute, les tenants du “BDS” affirment que leur mouvement est né, en juillet 2005, d’un appel « d’organisations de la société civile palestinienne pour un boycott, un désinvestissement et des sanctions contre Israël et en faveur d’un boycott académique et culturel » du même. Ce, en réponse du refus israélien de se plier à une « décision » de la Cour Internationale de Justice condamnant la barrière de sécurité. A noter, au passage, premier mensonge, que ladite « décision » n’était qu’une opinion que l’Etat hébreu n’était pas forcé légalement de suivre.    Or, tout ceci est faux. En fait, l’origine du BDS remonte à la Conférence contre le Racisme qui s’est tenue à Durban en septembre 2001. Lors de cet événement, « il y avait la présence d’un antisémitisme terrible, particulièrement dans les discussions de certaines des ONG, expliquera par la suite Mary Robinson qui était alors le Haut Commissaire aux Droits de l’Homme de l’ONU. Un nombre de gens ont dit qu’ils n’avaient jamais été… aussi ouvertement confrontés à l’antisémitisme ».    Evolution en 2005Tout logiquement dès lors, la déclaration finale du forum de ces mêmes ONG présente Israël comme « un Etat apartheid » coupable de « crimes racistes, y compris de crimes de guerre, d’actes de génocide et de nettoyage ethnique ». Puis, présente un plan d’action, « la stratégie de Durban », à savoir « une politiqu ...

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