Les limites de l’autodéfense
«Les Israéliens se sentent désarmés face à la récente reprise des attentats car il est très difficile de prévenir les actes de terrorisme. Les autorités se refusent encore à parler de troisième Intifada, mais elles peinent à trouver des parades.La situation est particulièrement critique à Jérusalem, ville mixte. La barrière de séparation construite à partir de 2002 pour empêcher les terroristes de franchir la ligne Verte passe à l'extérieur de la ville et les 300 000 Arabes de la capitale y circulent librement et sans entraves.Les forces de sécurité doivent affronter une autre difficulté dans leurs efforts pour prévenir et empêcher les actes de violence. La plupart des attentats commis au cours des dernières semaines ont été l'œuvre d'individus isolés que les meilleurs services de renseignement ne peuvent pas repérer facilement.Le commandant en chef de la police, Yohanan Danino a d'ailleurs exprimé ce sentiment d'impuissance lorsqu'il s'est rendu sur le site de l'attentat commis le 18 novembre dans le quartier de Har Nof à Jérusalem. « Nous n'avons pas de solution miracle pour faire face à ce type d'attentat et il est très difficile de prévoir ce genre d'événement ».• Alors comment se défendre ?La première décision prise par le ministre de la Sécurité intérieure, Itzhak Aharonovitch a ...
