Les larmes de Meron

Après la bousculade, le 30 avril, au mont Meron, qui a fait 45 morts et 150 blessés, Israël a décrété un jour de deuil national. L'ampleur de la tragédie laisse un pays entier sous le choc. Un couloir en pente de tôles blanches à ciel ouvert, de 40 mètres de long sur 8 mètres de large, avec, au bout, un escalier, dans un coude. C'est dans cet espace que s'est produite la pire tragédie civile de l'histoire d'Israël. Une foule prisonnière, qui ne peut qu'avancer, sans voir que devant elle, des hommes et des enfants ont trébuché sur les marches glissantes et se sont retrouvés étouffés sous la masse des corps. Même les services de secours peinent à réaliser l'ampleur du désastre. De seconde en seconde, le nombre des victimes augmente. Aux alentours pourtant, la fête continue. Mais peu à peu, la musique s'arrête, les chants sont couverts par les cris de détresse et les appels à l'évacuation pour permettre le passage des ambulances. Sur le mont Meron, la nuit de célébration de Lag Baomer a tourné au cauchemar.Pourtant, cette année, le pèlerinage pour l'anniversaire de la mort de Rabbi Shimon Bar Yohaï s'annonçait comme une double réjouissance : celle d'une tradition vivante et celle de la victoire sur l'épidémie de Covid. En 2020, seules 150 personnes avaient été autorisées à marquer Lag Baomer à Meron. Chaque année, le site accueille près d'un ...

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