Les Juifs et la magie, une relation méconnue

Le judaïsme est une religion qui brille précisément par ses Sources riches d’enseignements raisonnés et des prescriptions religieuses qui en découlent. Et pourtant. Même si la Torah interdit l’usage de la magie, les rabbins n’ont jamais ignoré les pratiques dites apotropaïques (du grec « protéger » et « détourner ») qui accompagnent la vie juive de la naissance à la mort, dans toutes les traditions, qu’il s’agisse du monde ashkénaze ou du monde séfarade. Certes, le judaïsme est le peuple du livre, de l’exigence mais sa connaissance implique également cette diversité de croyances populaires qui a fait partie intrinsèque de tout temps de l’existence juive. Considérer ces rites est indispensable pour appréhender les cultures juives dans leur entièreté. Par ailleurs, ces pratiques rituelles témoignent de l’ancienneté du judaïsme car elles sont héritières de la Mésopotamie, comme celle de la démone Lilit attestée à Sumer – selon le traité Ben Zimra, elle est la femme précédant Eve, l’épouse d’Adam -, et que la première partie de l’exposition positionne en bonne place. Evoquer Lilit, la plus importante incarnation des forces du mal, pose indubitablement la question des origines du judaïsme lorsque l’on sait que c’est la démone qui a menacé ...

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