Les Israéliens divisés par la réforme judiciaire : et maintenant ?

POLITIQUE La Knesset a adopté le 24 juillet, par 64 voix pour et zéro contre, l'amendement qui va retirer aux juges le pouvoir d'invalider des décisions du pouvoir exécutif. Cette première victoire de la coalition, qui veut poursuivre sa réforme judiciaire, va aussi aggraver la fracture dans la société La fin de la partie était connue d'avance et pourtant jusqu'au bout, on se prenait à espérer qu'une forme de compromis – peut-être porté par le président Herzog - viendrait arrondir les angles. Il paraissait important de ne pas clore ce chapitre sur une fracture. Peut-être aussi à cause de la proximité du 9 Av, une date que chaque juif - religieux ou non - porte en lui comme la cicatrice qui lui rappelle que la division de son peuple lui a coûté le Temple. Alors non, pas de compromis et un vote de 64 voix pour et zéro contre a scellé le 24 juillet l'adoption du premier volet de la réforme des institutions judiciaires. Un amendement à la Loi fondamentale sur la justice, qui prévoit que « quiconque détient le pouvoir de justice, y compris les juges de la Cour suprême siégeant en Haute Cour de Justice, ne débattra pas du caractère raisonnable d'une décision du gouvernement, du chef du gouvernement ou de tout autre ministre et ne rendra aucun arrêt sur cette question. Dans cet article, le terme « décision » vise toute décision, y compris concernant des nominations, ou décision de s'abstenir de mettre en œuvre une quelconque compétence ». Voilà donc les quelques lignes qui ont mis tout le pays en émoi ...

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