Les incohérences coupables de l’administration Obama au Proche-Orient

John Kerry est un ami d’Israël mais avec de tels amis, il est parfois préférable de négocier avec des ennemis ». La tribune parue lundi dans le quotidien Yediot Aharonot reflète la volée de bois vert dont a fait l’objet le Secrétaire d’Etat américain dans la presse israélienne en début de semaine. L’implication américaine en faveur de la conclusion d’un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas a été très négativement perçue par Jérusalem, dont les relations politiques avec Washington sont actuellement glaciales.John Kerry dans la ligne de mireDans la crise en cours, Washington espérait dans un premier temps voir l’Egypte jouer un rôle d’intermédiaire entre Israël et le Hamas, comme lors du dernier affrontement de ce genre en novembre 2012. Mais le rejet par ce dernier de la proposition du président Abdel Fattah Al Sissi a conduit la Maison-Blanche vers une alternative lourde de conséquences diplomatiques : un rapprochement avec le Qatar et la Turquie. Les deux Etats tiennent lieu aujourd’hui de derniers alliés du mouvement d’Ismaïl Haniyeh, lâché politiquement par l’Iran, la Syrie et le Hezbollah. Une réunion décisive s’est ainsi tenue samedi dernier à Paris autou ...

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