Les « Halutzim » de la pellicule

À l’heure où tout le pays fête Yom Haatsmaout, revenons aux premières images des pionniers du 7e art israélien. Aujourd’hui des milliers de drapeaux israéliens font « bella figura » dans le ciel limpide, et la météo affiche 25 degrés. Bientôt, l’aviation israélienne va exécuter ses incroyables voltiges et tracer des sillons bleus et blancs dans tout le pays. Nous voilà au jour de Yom Haatsmaout, la fête de l’Indépendance d’un des pays devenu un modèle pour le monde entier, tant il a su comme personne gérer la crise du coronavirus. Mais la réalité se trouve ailleurs, et le plus important pour les familles, c’est le barbecue… Des milliers de gens investissent tout ce qu’il y a d’espace vert, de grains de sable pour célébrer autour de grands buffets odorants la preuve que 73 ans après la naissance de leur Etat, ils sont encore là ! Toutes les technologies modernes sont oubliées et voilà revenu le temps de ces ripailles un peu païennes, aux premiers jours… Tout sera décrit dans le très beau film de David Ofek en 2003 The Barbecue People. Allons, remontons toutes ces années où la terre n’est que marécage, malgré l’élégance du boulevard Allenby de Tel Aviv et l’existence d’un orchestre philharmonique. Le 7e Art, atout majeur aujourd’hui et présent dans les plus grands festivals, balbutie. Pourtant, dès 1897 en Palestine, il est bien là, c’est parti pour le clap… Moteur !Les premiers films, produits sous le mandat britannique, sont faits par des Juifs sionistes de la Diaspora glorifiant les réalisations des pionniers, ainsi le documentaire russe intitulé La Vie des Juifs en Palestine (1913) de Miron Grossman et N ...

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