Les grands chantiers du président Biden
Tous les quatre ans le 20 janvier, les États-Unis vivent une journée particulière et patriotique. Le président, nouvellement élu ou réélu, prête serment à la Constitution. Depuis la Maison-Blanche, il parcourt en automobile l’avenue de Pennsylvanie. Sous les acclamations de la foule. Tout sourire, il salue de la main. C’est le début d’une nouvelle étape dans l’histoire des États-Unis. La cérémonie officielle se déroule sur les marches du Capitole, en présence des anciens présidents. Cette année, Donald Trump est absent. Bill Clinton, George W.Bush et Barack Obama, eux, sont présents. Jimmy Carter, qui présida les États-Unis au temps de Valéry Giscard d’Estaing, s’est excusé. Les partisans de Donald Trump ont promis de participer à une manifestation massive. La ville de Washington est surveillée, quadrillée, défendue par 20 000 soldats de la Garde nationale. Les policiers restent sur le qui-vive pour protéger tous les bâtiments officiels. L’épidémie impose à tous une extrême prudence. C’est un 20 janvier tristounet. Avec des inquiétudes plus que de l’enthousiasme. Beaucoup de questions sur l’avenir du pays, peu de réponses assurées. Joe Biden n’aura pas la tâche facile ; loin de là. Le Covid-19 continue de sévir. Le décompte funèbre est impressionnant : près de 400 000 morts, au moins 23 millions de contaminations. Chaque jour, le virus continue de tuer. Certes, le nouveau président n’a pas tardé à prendre conscience du danger. Depuis lors, il ne cesse de recommander le port du masque. Mais les États, les villes et les comtés conservent une liberté d’action qui prive le gouvernement fédéral de son efficacité. La priorité des priorités, c’est de redonner du souffle à l’économie. Les déficits commerciaux, notamment a ...
