Les gardiens de la révolution à l’attaque

En effet, les manifestants, surtout des jeunes, ont manifesté contre la politique du régime qui tend à donner la priorité au régime syrien, au front de la résistance, c’est-à-dire les groupes terroristes du Hamas, ou du Hezbollah et ceci sur le compte du développement économique et social intérieur de l’Iran. Les milliards de dollars qui ont été injectés dans l’économie iranienne n’ont pas donné les résultats tant attendus par la population qui pensait que l’accord sur le nucléaire iranien allait être le moteur d’une reprise économique générale pour tous les citoyens. Or dans ce régime dictatorial et corrompu des mollahs, la transparence n’existe pas, ni d’ailleurs la liberté de manifester lorsqu’on s’oppose au gouvernement. On a pu voir des manifestants chanter des slogans contre le guide suprême et contre le commandant des gardiens de la police iranienne, la Force Al Qods, Qassem Souleimani.Les manifestations qui ont débuté le 28 décembre dans la ville de Mashad se sont développées dans d’autres villes du pays mais également dans la capitale Téhéran. Ils criaient : « Arrêtezd’envoyer de l’argent en Syrie, pensez à nous ! Pas Gaza pas le Liban, nous sacrifierons nos vies pour l’Iran… ».De plus des posters du guide suprême et du commandant des gardiens de la révolution ont été brûlés comme ce fut le cas à Shiraz le 30 décembre 2017. La répression fut extrêmement violente. Officielleme ...

Vous devez être connecté(e)(s) pour accéder au contenu du journal

Je me connecte

Supplément du journal

Petites annonces

Votre annonce ici ? Ajouter mon annonce

Publicités

Bouton retour en haut de la page

Vous ne pouvez pas copier le contenu de cette page