Les familles des victimes de Merah : « Lui, on ne veut plus entendre son nom »

Le débat a été vif jeudi dernier entre les parties civiles concernant la diffusion des images de la GoPro portée par le tueur. Mais pour ne pas « ajouter de l’horreur à l’horreur », le président de la cour d’assises Franck Zientara a décidé de ne pas projeter les vidéos des tueries à l’audience. Les familles Chennouf et Legouad y étaient favorables, pas les familles Sandler et Ibn Zaten. Jusqu’où doivent-elles savoir, connaître, entendre et voir ? Au-delà du plaisir posthume donné au tueur – Merah voulait voir ces images diffusées – persistent ces questions.  Chacune des familles a ses réponses et, en l’état, ses limites. Depuis quatre semaines, leurs nerfs sont mis à rude épreuve. Les auditions retraçant en détail les scènes des crimes des 11, 15 et 19 mars 2012 sont insoutenables. Latifa Ibn Zaten a quitté la salle plusieurs fois. Les filles de Djemma Legouad supportent leur mère à bout de bras. Leur détresse est absolue mais leur dignité immense malgré leur colère. « Vous êtes tous des assassins ! », a hurlé en larmes Nafoual Ibn Zaten, en quittant la sal ...

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