Les enjeux du voyage du pape François en Israël

Décidément, François ne fait rien comme tout le monde. Son périple en Terre Sainte débutera samedi par la Jordanie, où il a prévu de rencontrer le roi Abdallah et de dire une messe. Dimanche matin, il ralliera Bethléem depuis Amman par hélicoptère. Une rencontre avec le chef de l’Autorité Palestinienne, une messe et la visite de la grotte de la Nativité boucleront les huit heures qu’il aura passées en Cisjordanie. C’est encore en hélicoptère qu’il quittera Bethléem pour l’aéroport Ben Gourion, où se tiendra la cérémonie officielle d’accueil en Israël. Les 28 heures qu’il passera dans l’Etat juif seront uniquement consacrées à Jérusalem, où le souverain pontife aura deux entretiens avec le Président et le Premier ministre israéliens, après une visite à Yad Vashem. Si le pape a prévu de rendre visite à Shimon Pérès à la maison du président, c’est en revanche sur son terrain qu’il recevra Benyamin Netanyahou en audience privée au Centre Notre-Dame. Quant au reste de sa visite, elle sera exclusivement constituée par des entretiens avec des dignitaires religieux, juifs, chrétiens et musulmans.   On est loin du pèlerinage de Benoît XVI en 2009, qui s’était rendu jusqu’à Nazareth et encore plus de la tournée digne d’une rock star de Jean-Paul II en 2000, qui avait organisé une messe gigantesque sur les rives du lac de Tibériade. Il est vrai que pour François, Israël ...

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