Les dix ans du dispositif « Alerte enlèvement »

«Je venais d’être nommée secrétaire d’Etat en charge du droit des victimes, et ce petit garçon, Jonathan, avait été enlevé ». La voix de Nicole Guedj, aujourd’hui présidente de la Fondation France-Israël, est plus grave que d’ordinaire. « Je me revois assurer que tout serait mis en œuvre pour retrouver ce petit garçon. Un mois et demi après, son corps était découvert juste à côté de la zone des recherches, tué dans des conditions atroces… ». Nous sommes en 2004, le dispositif en cas d’enlèvement d’enfant se limite à coller des photos sur les vitrines des commerces avoisinants. « J’ai eu la conviction qu’il fallait mettre en place un nouveau dispositif ».Dans la réflexion qui suivra, l’adage talmudique « qui sauve une vie sauve l’humanité tout entière » la hantera en permanence. C’est alors que Pierre Bellanger, alors patron de la radio Skyrock, lui fait part du dispositif « Amber Alert » (du nom d’une petite fille enlevée) en place aux Etats-Unis et au Canada. « Je suis allée sur place pour voir si cette méthode ...

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