L’ère des accomplissements

Depuis une quinzaine d’années, les Israéliens ont connu une hantise principale : celle d’une attaque nucléaire lancée par l’Iran sur leur territoire vaste comme trois départements français. Le président Mahmoud Ahmadinejad, avec toute sa rusticité, avait « craché le morceau » et brandi dès 2005 la menace d’une apocalypse atomique : il avait promis au pays né des songes de Herzl d’être « rayé de la carte ». Peu d’États endurent depuis ce jour le poids d’une telle épée de Damoclès. Peu d’États doivent se projeter mentalement à imaginer le plus inimaginable, c’est-à-dire un scénario d’anéantissement total qui, comme l’avait bien vu le philosophe Günther Anders (1902-1992) (1), défie les simples capacités de l’entendement humain. Ainsi, l’élimination d’un des principaux cerveaux de l’atome iranien, Mohsen Fahkrizadeh, lève – déjà – une partie de l’hypothèque pesant sur l’État juif. D’abord parce que la d ...

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