Le retour des djihadistes

À ne considérer que son jugement, il y a de quoi être choqué en voyant la Cour européenne des droits de l’homme condamner la France pour n’avoir pas rapatrié des veuves et enfants de djihadistes. Les victimes de l’islamisme tombées dans la rédaction de Charlie Hebdo, à l’Hyper Cacher, au Bataclan, sur les terrasses du 13 novembre 2015 ou sur la Promenade des Anglais, à Nice, le 14 juillet 2016, n’ont plus le loisir de saisir la CEDH ni de s’interroger sur ce que sont les droits de l’homme. Les deux femmes qui bénéficient de cette décision judiciaire sont parties rejoindre Daesh en 2014 et 2015, donc en parfaite connaissance de cause ; elles n’ont été ni kidnappées, ni forcées, ni abusées ; elles ont d’elles-mêmes décidé de participer à une guerre contre leur propre pays, auquel elles demandent aujourd’hui de les sortir des camps de réfugiés où elles croupissent. L’arrêt de la C ...

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