Le Quai d’Orsay et le nouvel antisémitisme

L'échec récent de la résolution palestinienne devant le Conseil de Sécurité demandant la reconnaissance d'un Etat de Palestine a attiré l'attention sur l'engagement total de la France en faveur de la cause palestinienne, un engagement qui va à l'encontre des clauses des "Accords d'Oslo" avec lesquels Israël faisait un pari sur l'avenir mettant en jeu sa survie. C'est effectivement le Quai d'Orsay qui a rédigé ce texte auquel les Palestiniens auraient apporté des amendements dans un deuxième temps. Les voix qui parlent de "trahison" de la France à ce propos ont oublié l'antisionisme viscéral du Quai d'Orsay, voire un antisémitisme qui remonte à la fin du XIXe siècle comme le montre bien David Pryce-Jones . La diplomatie française relève d'un système politique unique dans les régimes démocratiques : un reste de l'Ancien Régime. Elle n'est l'objet ni d'un débat politique à l'Assemblée, ni d'un débat public d'opinion, ni d'une analyse critique des médias. Tous les Français, pouvoir et opposition sont supposés être d'accord avec les choix présidentiels. On n'en parle pas. Ainsi nous ne savons rien des guerres actuelles et futures de la France hollandaise : motus et bouche cousue. Les journalistes qui nous relatent chaque seconde des actes israéliens n'ont à nous proposer que les films des services d'information des armées et les communiqués du ministère des armées. Nous ne savons rien. Et comme on dit désormais au sommet : "la France est un grand pays". Le Quai d'Orsay est au cœur d'un réseau d'influence qui pèse sur l'opinion publique française, par le biais ...

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