Le phénomène de l’Alyah Boeing

« C’est vrai que sur le vol du jeudi soir qui relie Paris à Tel-Aviv, on croise souvent les mêmes personnes ! » explique Naftali Zurovsky. Le vol El-Al de fin de semaine prend des airs de métropolitain pour les Juifs qui ont choisi de conserver leur travail en France, mais d’habiter en Israël.Souvent le jeu en vaut la chandelle. On les retrouve à Tel-Aviv, Raanana, Herzlia ou Jérusalem. Leur choix a été mûrement réfléchi. Médecins, avocats, experts-comptables, entrepreneurs, ils se sont infligés ce mode de vie pour de bonnes raisons : allier la vie à l’israélienne (le climat, mais surtout l’épanouissement des enfants que quasiment tous mettent en avant) et revenus à la française. Combien sont-ils ? « Il n’y a pas de statistiques précises », selon Daniel Benhaïm, le nouveau directeur de l’Agence juive en poste à Paris. Mais il distingue deux types de profils : « Un expert-comptable peut avoir un cabinet et le faire fonctionner à distance. Il suffit qu’il soit en France quelques jours par mois pour que l’affaire tourne. Il pourra le faire sur la durée car ce n’est pas handicapant au quotidien, contrairement à un médecin. Son absence nécessaire pourra être un poids pour sa vie familiale, en attendant, ou non, de passer ses équivalences ».  Une vie familiale parfois troublée, si ce n’est sérieusement ébranlée, d ...

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