Le pardon ou la science du recommencement

En effet, le lien avec le Maître du monde ne peut se tisser que si l’approche d’autrui est celle-là même souhaitée par la Torah. C’est pourquoi les plus grands de nos sages, les plus grands de nos maîtres, à travers toutes les générations et dans toutes les contrées, sont connus tant pour leur savoir et leur piété que pour leur empathie et leur générosité, tant pour leurs connaissances et leur sainteté que pour leur compassion et leur bonté. De nos guides, on relate, avec admiration, l’accueil et la chaleur qu’ils réservaient aux plus humbles c'est-à-dire des gens dont ils ne pourraient tirer aucun avantage. Degré suprême d’abnégation. C’est pourquoi le Choul’han Aroukh (Ora’h ‘Haïm 606, 1) rapporte, dans les lois relatives à Kippour, que cette journée sacrée ne permet pas d’obtenir l’expiation pour les fautes commises vis-à-vis d’autrui à moins qu’on lui ait demandé pardon. Ainsi, si une personne détient chez elle de façon illégale de l’argent ou un bien, elle doit le rendre à son propriétaire et lui demander pardon. De même, si on a blessé verbalement autrui, il faut lui demander p ...

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