Le Pacifique, nouveau centre de la guerre froide

La Nouvelle-Calédonie vient, une fois de plus, d’exprimer sa volonté de rester dans la communauté française. C’est une décision capitale pour la France qui occupe une place centrale dans la nouvelle guerre froide qui agite le Pacifique. Une décision qui renforce la présence française en Polynésie, cet autre territoire français avec les îles du Vent et Sous-le-Vent, les Tuamotu-Gambier, les Marquises, les Australes, Kerguelen, Crozet, Saint-Paul et Amsterdam. Sans oublier dans le Pacifique Nord, cette île inhabitée dont la position est malgré tout stratégique, l’île de La Passion. De Nouméa à Tahiti, et bien au-delà, notre pays détient des positions déterminantes dans cet océan lointain, qui couvre une superficie immense (un peu plus de 165 millions de km2). Le Pacifique est aujourd’hui l’un des théâtres majeurs de la guerre froide qui oppose les États-Unis et la Chine. La présence américaine dans cette région du monde remonte au XIXème siècle. Elle a été confortée au siècle suivant. On ne peut pas oublier que le raid japonais sur Pearl Harbor en décembre 1941 a fait entrer les États-Unis dans la Seconde Guerre mondiale. La victoire américaine sur le Japon a été chèrement acquise, et la guerre n’a pris fin qu’après le bombardement atomique de Hiroshima et de Nagasaki en août 1945. Des îles et des archipels font aujourd’hui partie de leur zone d’influence. Quant à la Chine, voilà qu’elle ne limite plus ses ambitions à la mer de Chine méridionale. Elle affirme qu’elle détient des droits dans l’océan Pacifique, qu’elle est fondée à y défendre ses intérêts et ses ambitions. Les deux superpuissances sont désormais des concurrentes, pour ne pas dire des adversaires qui cherchent à dominer le Pacifique, à prendre possession des richesses que l’on y découvre, à manifester leur présence constante et, si possible, un monopole. Les États-Unis bénéficient de l’appui du Japon et de l’Australie. Ensemble, ils occupent des positions déterminantes. Des exemples ? Dans cette Micronésie que nous connaissons ma ...

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