Le Mont du Temple au cœur du conflit
Une image devenue familière pour ceux qui s’intéressent au sort du Mont du Temple. Un petit groupe de juifs religieux l’air plutôt inoffensif (ils sont, d’ailleurs, parfois accompagnés de femmes et d’enfants) se promènent, sous la houlette d’un guide et escortés par des policiers, dans un périmètre bien délimité et très restreint sur le Mont du Temple. Ce, pour ne pas se retrouver, par inadvertance, en un lieu (où s’élevaient certaines parties du Temple) dont l’accès leur est halachiquement interdit, notamment pour des questions de pureté rituelle. A priori, s’ils ne prient pas et ne portent pas de signes distinctifs, ces visiteurs ne contreviennent en rien à la loi israélienne (qui, elle, leur permettrait même de prier comme l’a rappelé la Cour Suprême en 2003) ni au fameux statu quo censé régir le passage des non-musulmans sur le Mont du Temple. Mais, le plus souvent, et de plus en plus fréquemment, ceux-ci sont violemment pris à partie par des Arabes présents sur place. S’agit-il de manifestations spontanées ? La réponse est non. En effet, des enquêtes ont montré que des fonds venus du Qatar et autres fondations islamiques passent par le Mouvement Islamique (israélien) du Sheikh Raed Salah et servent à verser des milliers de shekels tous les mois à des hommes et des femmes qui, officiellement, participent à des « groupes d’étude » sur le Mont du Temple. Mais qui, en réalité, sont là, entre autres, pour harceler les éventuels pèlerins juifs qu’ils poursuivent et menacent aux cris de « Allah Hou Akhbar ». A noter qu’en la matière, les femmes (très voilées) excellent, sachant qu’elles ne seront pas touchées par les « policiers accompagnateurs ».Depuis 1967, seuls les musulmans ont le droit de prier sur le Mont du TempleCe sont d’ailleurs encore elles qui, si l’on en croit certains experts, font passer sur le site, puisqu’elles ne sont pas fouillées à son entrée, des feux d’artifice, dernière arme à la mode chez ceux qui veulent attaquer ...
